10 février 2013
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Une semaine sans céréales, sans laitages, sans sucres raffinés. Nous avons la pêche!! Mais nous sommes en parallèle en pleine phase de détox. Une migraine pour mon
homme, le nez qui coule pour moi, et notre loulou tousse et se fait un petit pic de fièvre. (On peut avoir la pêche avec tout ça??? Si, si, je vous le promets!) Cela nous confirme définitivement
deux choses par rapport à notre fils: il est le plus sensible et son corps a complétement besoin d'être boosté niveau immunité. Alors aujourd'hui, je reprends un peu de théorie: pourquoi croire
en cette "alimentation paléo"?
En espérant vous avoir éclairé un peu. Ce qui manque, c'est de la documentation en français! Les deux seuls livres traduits (à l'exception du Rueff mais qui n'est
plus édité!!!), sont ceux de Sisson (lu) et un autre de Nancy Cattan, (ce dernier ne présente que l'aspect "régime"), ils sont classés tous les deux en librairie dans la catégorie régimes
(avec les Montignac, ...????) ce qui n'est pas du tout l'essentiel de cette alimentation, mais bien une meilleure santé et un meilleur équilibre!
Origine du régime paléo (Le régime Paléolithique, mode d'emploi, Dominique Rueff, édition jouvence)
La théorie du Dr Eaton repose sur une évidence incontestable : le génome humain n'a que très faiblement évolué depuis l'avènement des premiers hominidés, il y a quatre millions d'années. En effet, le taux de mutation de l'ADN humain ne dépasse pas 0,5% par million d'années. Depuis plus de 40.000 ans, il n'aurait évolué que de 0,02%! Au cours des derniers millénaires, une seule mutation notable a été observée chez l'être humain : les populations du Nord de l'Europe ont développé un gène qui leur permet de mieux digérer le lactose, ce sucre du lait toujours mal toléré par une grande majorité des habitants du globe. Pour le reste, nous sommes restés génétiquement semblables à nos lointains ancêtres vêtus de peaux de bêtes. Et c'est important? Très important, puisque ce sont les gênes qui déterminent les besoins physiologiques, notamment nutritionnels. Si nos cellules pouvaient parler, sûr qu'elles se plaindraient de notre façon de les nourrir ! Car deux chocs alimentaires sont venus radicalement perturber notre système digestif : la révolution néolithique, marquée par la sédentarisation et la naissance de l'agriculture il y a environ 10.000 ans, et la révolution industrielle (du XIXème siècle à nos jours), qui a créé de nouvelles denrées à base de produits transformés. L'inadéquation de ces deux nouveaux comportements avec nos possibilités physiologiques n'est pas sans conséquences pour l'organisme. Selon les hypothèses émises par plusieurs experts en nutrition, elle serait responsable d'au moins deux tiers des pathologies actuelles. Diabète, hypertension, maladies cardio-vasculaires et cancers risquent donc de trouver un terreau fertile dans nos sociétés.
La théorie du Dr Eaton repose sur une évidence incontestable : le génome humain n'a que très faiblement évolué depuis l'avènement des premiers hominidés, il y a quatre millions d'années. En effet, le taux de mutation de l'ADN humain ne dépasse pas 0,5% par million d'années. Depuis plus de 40.000 ans, il n'aurait évolué que de 0,02%! Au cours des derniers millénaires, une seule mutation notable a été observée chez l'être humain : les populations du Nord de l'Europe ont développé un gène qui leur permet de mieux digérer le lactose, ce sucre du lait toujours mal toléré par une grande majorité des habitants du globe. Pour le reste, nous sommes restés génétiquement semblables à nos lointains ancêtres vêtus de peaux de bêtes. Et c'est important? Très important, puisque ce sont les gênes qui déterminent les besoins physiologiques, notamment nutritionnels. Si nos cellules pouvaient parler, sûr qu'elles se plaindraient de notre façon de les nourrir ! Car deux chocs alimentaires sont venus radicalement perturber notre système digestif : la révolution néolithique, marquée par la sédentarisation et la naissance de l'agriculture il y a environ 10.000 ans, et la révolution industrielle (du XIXème siècle à nos jours), qui a créé de nouvelles denrées à base de produits transformés. L'inadéquation de ces deux nouveaux comportements avec nos possibilités physiologiques n'est pas sans conséquences pour l'organisme. Selon les hypothèses émises par plusieurs experts en nutrition, elle serait responsable d'au moins deux tiers des pathologies actuelles. Diabète, hypertension, maladies cardio-vasculaires et cancers risquent donc de trouver un terreau fertile dans nos sociétés.
Mais que mangeaient-ils, nos lointains aïeux? Sur ce point aussi, la science a largement comblé le déficit de connaissances. Selon les paléonutritionnistes, le règne
végétal (fruits, légumes, plante sauvages, baies, noix, rhizomes... ) fournit jusqu'à 70% de la ration de subsistance. Après eux, arrivent les premiers hommes, il y a 2,5 millions d'années. Ils
ne savent ni ne peuvent atteindre de gros animaux : l'accès à la viande se fait sur les carcasses. Avec son silex tranchoir, Homo Habilis peut accéder à lamoelle, la cervelle, découper la langue.
C'est ainsi que la viande prend une place prépondérante dans la stratégie alimentaire. Toujours charognard mais déjà fin chasseur, l'Homme de Neandertal est d'ailleurs plus carnivore
qu'herbivore.
Mais plus que la quantité (de nourriture, de viande), fluctuante selon les lieux et les époques, c'est la qualité des lipides qui fait toute la différence : jadis,
les graisses réalisaient un équilibre idéal entre les deux grandes familles d'acides gras essentiels, les omega 3 et les omega 6. L'homme préhistorique trouvait ces deux familles dans la
proportion physiologique de 1 pour 1, alors que le ratio actuel est de 20 pour 1 en faveur des omega 6. D'autre part, il ne consommait aucun laitage avant qu'il se sédentarise et commence à
domestiquer certaines espèces animales.
La fracture est tout aussi nette côté glucides : avant la révolution néolithique, les sucres naturels (fruits, légumes, racines, quelques graines, glucose de la
viande) représentaient de 20 à 40% de la ration alimentaire. De nos jours, l'alimentation occidentale typique comprend de 50 à 60% de glucides. Et ici encore, c'est surtout la perte de qualité
qui pose problème.
Facteurs de surpoids et de diabète, la plupart des céréales modernes levées à la levure ont aussi l'inconvénient de charrier de l'acide phytique, un composé
anti-nutritionnel qui piège les minéraux. Les plus courantes (blé, orge, seigle, avoine) ont le défaut supplémentaire de renfermer du gluten, une substance protéique mal tolérée par les intestins
fragiles. Quant aux laitages, la plupart d'entre nous les digèrent difficilement, parce qu'après l'enfance, nous ne synthétisons presque plus de lactase, l'enzyme nécessaire à la transformation
du lactose.
Tous les équilibres d'antan se sont brisés en quelque 10.000 ans...
Ici, on profite d'un dimanche, sous la neige (!) pour approfondir l'aspect pratique, découvrir des recettes pratiques pour tous les jours. Hier, fabrication de
ghee (du beurre clarifié: pour faire court, du beurre sans lactose ni protéine de lait! selon cette recette), au
programme du jour, tentative de purée d'amande maison, ...
Je pioche aussi mon inspiration dans l'alimentation "vivante" qui utilise beaucoup de graines, notamment du lin, top pour faire des pains paléo, hier soir, on a
testé cette recette, résultat au petit déj ce matin top! (sauf qu'on ne refera pas la recette avant
d'avoir investi dans un moulin à café électrique!!!)